Il n’y avait plus de place pour eux

Alors que la période de l’Avent s’ouvre, ce qui m’est venu en mémoire est la description que fait l’Evangile de Luc de la période où Jésus est venu au monde…

Il y avait un recensement et tout le monde se rendait dans leur ville d’origine pour aller se faire recenser. Joseph et Marie firent de même…

L’Évangile selon Luc nous raconte au chapitre 2 : « Pendant qu’ils étaient à Bethléem, le jour de la naissance arriva. Elle mit au monde un fils, son premier-né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle destinée aux voyageurs. »

Quelle idée de venir au monde à une telle période !

Mais notre vie n’est-elle pas un peu le reflet de cette période où Jésus est venu au monde : des impératifs sociaux, familiaux, financiers, calendaires… qui remplissent nos vies, nos priorités, nos agendas au point qu’il n’y ait plus de place pour Celui qui est venu s’incarner pour nous rejoindre ?

Et quand nous regardons la frénésie qui entoure Noël : la course aux cadeaux, le casse-tête pour trouver le menu du réveillon et tout ce qu’il faut finir avant de pouvoir partir en congés pour les fêtes…

Et si en plus nous regardons les représentations qu’ont la plupart de nos contemporains de la fête de Noël, nous nous rendons compte qu’il y a peu de place pour Dieu.

Aussi j’aimerais nous inviter à nous poser les questions suivantes :

• « Comment redonner toute sa place à Celui qui, en Jésus-Christ, est venu nous rejoindre, marcher parmi nous et nous manifester Son amour immense ? »
• « Comment redonner tout Sa place à Celui qui est fêté ce jour-là ? » et
• « Comment dans nos vies, dans nos agendas, dans nos préparatifs, dans nos célébrations, dans nos retrouvailles faire de la place à Celui qui est au cœur de cette fête ? ».

C’est pour cela qu’en église, à travers nos différentes rencontres, nous travaillerons à faire de la place pour accueillir plus profondément « Celui qui est, qui était et qui vient ».